Demain... Heureuse « FÊTE DES MERES » et à leurs enfants qui ont le bonheur de la leur souhaiter, quand d’autres, hélas, devenus orphelins en sont privés à jamais !
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O temps mortel, range ta faux !
Venu te voler à la vie
Maman, décembre m'a ravi
La bouée qui me tenait sur l'eau.
Je demeurais sous ton manteau
Comme un foetus est dans son nid
Le matelot qui dort blotti
Dans la carène du bateau.
Qui me consolera des coups,
Pansera mes plaies aux genoux ?
L'âme du poète est fragile.
Tu m'as révélé le chemin
Du fond de ton glacial asile
Maintenant tu me tiens la main.