Appel
Les théorèmes sont en fleurs
Les amoureux font le paon
L’amour germe dans les cœurs
C’est le printemps ! ...
***
(Peinture par l’auteur)
Sous les plis de ton corsage
Palpitent deux seins troublants.
Je ne puis plus être sage...
Mais trop timide pourtant.
Dans ta robe de zéphyr
Diaphane éclat de rosée,
Ton corps frémit du désir
De nous rouler dans le pré.
Viens au jardin de l’amour
Où les sylphes nous appellent,
Y fleurissent chaque jour
Des impatiences nouvelles !