Le printemps
Au jardin d’amour
Fleurissent soleils
Et impatiences éphémères...
Les jeunes hommes font le paon
L’amour s’épanouit dans les cœurs
Les théorèmes sont en fleurs
C’est le printemps !...
***
Appel
Sous les plis de ton corsage
Palpitent deux seins troublants.
Je ne puis plus être sage…
Mais trop timide pourtant.
Dans ta robe de zéphyr
Diaphane éclat de rosée,
Ton corps frémit du désir
De nous rouler dans le pré.
Viens au jardin de l’Amour
Où les sylphes nous appellent,
Y fleurissent chaque jour
Des impatiences nouvelles !