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Le 1er Janvier 2011

Passent « Les quatre saisons » de la vie !...
... Et passe son solstice !
Le soleil s’est levé ce matin pour nous annoncer...
I - LE PRINTEMPS

A son réveil, mâle fécond
Le soleil couvre sa maîtresse ;
Sur la campagne sa caresse
D'amour rend son teint rubicond.

L'abeille quitte son cocon
Vers une essence qui la presse,
L'aile éclose, la poétesse
Dans l'air danse comme un flocon.

Un vieux moulin comme un enfant
Barbotte dans l'eau de l'étang.
Des sources flue la sève vive.

Avec l'étreinte des amants
Une volée de nids arrive
Dans la kermesse du printemps.

II - L'ETE

Le soleil vient brûler sa vie
Dans une danse de vainqueur
Son charme germe dans le cœur
De sa compagne épanouie

Dans le champ de sa nostalgie
Le poète est le moissonneur
Qui fait provision de bonheur
En une gerbe d’harmonie.

L'heur se suspend, le temps voyage
Et les ombres sous le feuillage
Fusent en feux de poésie.

Tout est richesse dans les yeux,
Tout est nectar et ambroisie,
C'est la saison bénie des dieux.

III- L'AUTOMNE

Miné par le rythme des jours
Blasé par ses révolutions,
Le soleil use ses passions
Vautré dans des coussins trop lourds.

La triste fin de ses amours
Fane l'aile des papillons.
Le temps retourne les sillons
Mouillés par la sueur des labours.

Heur fugace ! La feuille d'or
Vole et sombre dans un lac mort
Où vient s'abreuver l'incendiaire

Une hirondelle s'est ruée
Le long d'un chemin de lumière
Qui s'élève dans la nuée.

IV- L'HIVER

Le soleil se meurt lentement
Avec une langueur glaciale,
La campagne, veuve royale,
Déjà se couvre d'un deuil blanc.

C'est l'instant de l'enterrement...
Spectres noirs, ombres familiales
Corbeaux, encensoirs, tout signale
A la mort l'engourdissement.

Cette veuve de moribond
Porte dans son ventre fécond
L'obscur fœtus d'une promesse.

Comment, comment sera l'enfant
Si la vie est une grossesse
Et la mort son accouchement ?

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