Le rêve
Prévaut l'ombre de mes nuits
Aux jours de désolation.
Mieux valent ses illusions
Au froid constat du midi
De l’hivernale clarté.
Quand les ailes de mes rêves
A bord d'un char de nuages
Attelés à mes poèmes
En leurs galops étoilés
M'entraînent dans leurs voyages
J'y vais quérir la lumière
En la blanche cour de Vénus
Pour y rechercher la femme
Qui fut ma chaleur d'hier
Au temps béni de mon âme
Si le sommeil m'en dévoile
Ne fusse qu'une vision brève
Je le préfère à mes matins
Quand l'éveil d'un nouveau jour
Me sert son lot de chagrins.
Bien à vous.
Jacqueline
il n'oublie jamais que la femme aimé
comme une plante vivace surgit
Eve éternelle couvrant d'une sève
merveilleuse l homme arbre de vie
Danielle laget