Le train
Comme un vain rêve de la nuit
Qui siffle dans le lointain
Passe le train ...
Des ans et chagrins de la vie.
Dans l’inconstance des caresses
En interludes de l’ennui
Passent les amours de maîtresses
Leurs vices et regrets aussi…
Et leurs sacro-saintes promesses
De nos soirées sans lendemain
Pareils à l’autisme des messes
A la prière des humains.
Dans l’insouciance de la nuit
Passe l’express d’amis pressés
Derrière les larmes de la pluie
Qui rend leurs visages brouillés
Photos de souvenirs jaunies
Ou s’est perdu leur corbillard
Aux carrefours de notre vie
Dans l’aiguillage d’un brouillard
Comme un vain rêve de la nuit
Passe le train des vanités
De nos rires de jeunesse
Et nos rêves fanés...
Tellement bien dit et tellement juste...
Jacqueline
Bravo pour le train!