Crépuscule
Le chagrin
Est constante de l’âme
Autant que le besoin d’aimer.
Autant qu’en la savane
La solitude du vieux lion,
Que l’écume qui suit la vague,
Les poussières du contre-jour
Qu’est constante du miroir
Le mirage qui réfléchit
Ses images du passé
Dans l’étain de son néant
Qu’au présent
De sa plaie de lune ouverte
Par la flèche d’un arc en ciel
Les larmes du crépuscule,
Le sang d’un amour blessé.
merci !
Cordialement,
S.Jean