Roger-André Halique « Les landettes »
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J'ai regardé par la fenêtre
Cherchant à voir sa voiture bleue.
J’ai longtemps attendue
En ne pensant qu'à elle.
Et elle n’est pas venue.
J'ai longtemps sangloté.
Quand ils m'ont endormi
Sous leurs spots aseptisés
Mercurochrome sur la peau
Je saignais dans mon cœur
Sur ce coup de poignard.
« Vous pleurez. Auriez-vous peur ? Mais vous avez les larmes bleues ! » - « A quoi bon devoir se réveiller. » Leur ai-je répondu l'âme en repos Aux hommes en blanc penchés Sur moi en leur pyjama vert. Lors mes yeux se sont clos Dans un brouillard gris Sur le bord du néant En baissé de rideau Pour me trouver Dès cet instant Saisi d’effroi D’un revers De fléau Dans le Soleil Noir.
Beaucoup de romantisme dans cette souffrance, mais qui augure de devenir une belle renaissance ! Très émouvant ! Beaucoup de sentiments...si poètiquement magique !La palme ! Marilou.
Commentaire n°1 posté par Marie Louise Tual le 11/07/11 à 15:26
Ha j’aime cette forme de poésie tant dans la création que dans son « design » .Une larme qui change de couleur et qui coule vers l’étoile noire. Bravo
Commentaire n°2 posté par Edith le 11/07/11 à 15:24
Marilou.