La rupture
L’hiver grésille en la plaine !
A l’aube d’un jour sans fin
Roméo a de la peine
Comme dans la plaie le fer,
En son cœur dorénavant
S’éternise son enfer.
Avec les loups solitaires
Son coeur hurle son chagrin.
Fatiguée de lui complaire
Juliette s’en est allée
Elle est entrée au couvent
Dit-elle pour l’oublier…
Pourtant ça valait la peine
Tel le cri d’accouchement
L’idylle au vent le pollen !
Ainsi entre les amants
Quand le Saint Graal est l’amour
Qu’on recherche vainement
Tous les rêves ont une fin
Qui se font prendre à leur tour
Dans le piège du destin !