Marguerite
Les jours ont des revers qui tranchent dans la nuit !
Elle a fermé l’écoute à toute patenôtre.
Je croyais au soleil, je découvre la pluie
Quand elle me jurait n’en aimer jamais d’autre,
Que déjà son rideau se baisse sur ma vie,
En se moquant du sort de son dernier apôtre
Pour le laisser se pendre au pommier de sa cour.
L’homme se sent perdu quand il perd tout espoir !
Elle ressemble à la mort, tout autant qu’à l’amour !
On voudrait pour demain les promesses d’un soir
Mais à la nuit tombée tout rêve est sans retour
Se trouvant séparés sans jamais se revoir.
Le miroir de sa chambre au pied de notre lit
Qui voyait nos émois ne me regarde plus.
Au visage d'un autre déjà il réfléchit.
Se disant femme libre et qu'elle ne m'aime plus
Pour avoir oublié qui fut hier promis
Quand on a pas de cœur on vibre par le cul.
Se souvient-elle seulement de l'odeur de ma peau ?
Me laissant foudroyé dans sa glace maudite.
Elle a tranché ma vie sur un coup de couteau.
Christiane était son nom. Elle est ma mort subite
D’amoureuse Ninon en devenant Margot
Courtisane et Gautier autant que Marguerite !
Merci de tes envois toujours aussi agréables à lire, quelle belle idée que ces poèmes du samedi!
J'ai adoré "Marguerite" bien que absolument pas concerné par le sujet actuellement, ton style est magnifique et ta culture impressionnante.
Votre plume toujours aussi agréable à lire aborde beaucoup de thèmes.
Bien à vous Poète