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Ne vous dérangez pas
Je ne fais que passer !
Je suis né de Néant
Par le fait d’un hasard,
Sur cette planète bleue
La veille d’une guerre
L’an mille neuf cent trente huit
Au milieu d’un bazar
… De sacrés coups de pied
Dans une fourmilière !
Adieu soleil ! Adieu beautés !
Amours abandonnées
Il ne me reste rien
Pas même le parfum
Des rêves de mes nuits !
Seul ce cri persistant
Qui reste de la guerre,
D’un enfant au fusil
Et de l’oiseau de sang
Qui se nourrit des yeux,
Et puis… Ce froid glacé !
Je suis né de Néant
Pour mourir oublié !
Ne vous dérangez pas
Je ne fais que passer !
Merci pour ce beau poème ... cela me rappelle un peu l’hymne au soleil de “Chantecler” d’Edmond Rostand que mon père m’avait fait apprendre quand j’étais gamin. Amicalement, Louis Thibaudin ( pseudo Ludovicus )
Commentaire n°1 posté par Louis Thibaudin le 27/06/12 à 14:08
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Amicalement,
Louis Thibaudin ( pseudo Ludovicus )